top of page
petit-s'agrippe.jpg

À Propos

Sans-titre-1.jpg

Formée en arts plastiques et en bande dessinée, c'est en voyageant en Amérique du sud que je découvre des communautés autogérées qui élaboraient chaque action en englobant l'idée de transformation, de revaloration et d'autonomie ; des valeurs qui installent les fondations de mon projet.

Je me forme au métier de couturière/modéliste et trouve dans la mode l'alliance parfaite entre différents éléments moteurs : créativité, savoir faire, et nécessité de changement d'un système de production désuet et néfaste.

En juin 2017, je fonde ma marque de vêtement sur une idée simple : concevoir des pièces uniques à partir de chutes de tissus provenant d'excédents d'ateliers et plus généralement, de matières ayant perdues toute valeur.

La Création

dessintissubleuvanoten.png

Un métrage de tissu suffisant  implique moins d'obstacles dans la fabrication d'un vêtement en permettant une planification plus pointue qui facilite la conception. Les tissus sont étudiés en amont selon leur densité, texture, élasticité pour s'assembler parfaitement. 

La tâche s'avère plus complexe lorsque je dois composer avec les différentes chutes : combiner des matières antagonistes,  les doubler pour rééquilibrer les densités, découdre la mercerie sur des vêtements de seconde main ... tout un lot de contraintes qui me confronte à mes limites mais aussi qui me pousse à être plus créative.

La contrainte de ces jeux d'empiècements donne à mes vêtements une forme structurée que l'on trouvait dans les habits avant l'apparition du prêt à porter, à laquelle j'apporte une touche de modernité.

Mes modèles confèrent à la femme un pouvoir charismatique, une allure féminine et communiquent sur une personnalité prête à assumer un choix différent.

Cycle-Recyclagelinéaire-2.jpg

La Fast Fashion

La mode est sur la deuxième marche du podium des industries polluantes après le pétrole. Pour fabriquer un vêtement, il faut bien évidemment du tissu. Qu'il provienne de la pétrochimie, de plantes, de poils ou de peaux d'animaux, la mode participe à la pollution des eaux  de villes et villages, de la terre, à la maltraitance animale, à la destruction de la biodiversité et à la dégradation de la santé et des conditions de travail des populations qui travaillent pour cette industrie.

À titre d'exemple, avant q'un jean arrive dans nos boutiques, il lui aura fallu plus de 5 escales dans le monde nécessaires  aux différentes étapes de la création : entre la production de coton en Inde, la filature au Pakistan, la teinture en Chine, le délavage en Turquie, la pose des fermetures éclair au Japon....un voyage que l'on estime à 65000km. Pour des jeans parfois vendus à des sommes dérisoires, il est facile de comprendre le manque de logique.

​

La fast fashion en quelques chiffres :

- 150 milliards de vêtements vendus dans le monde (combien de stocks détruits?)

- 9 kg de vêtements jetés par an et par personne

- 70% de notre garde-robe ne serait pas portée

- 60 milliards de mètre carré, c'est ce qu'il reste de chutes de tissus sur les 400 milliards fabriqués.

- 10% c'est la consommation mondiale de pesticides engloutie par le coton

- 2500 à 3000 litres d'eau sont nécessaires à la fabrication d'un tee-shirt en coton

- 70 % des cours d'eau en Chine sont pollués à cause de l'industrie textile.

​

*sources Greenpeace, Huffingtonpost, Arte.

​

Nous sommes désormais avertis des dangers de l'industrie agroalimentaire sur notre santé et nous inventons ou revisitons des techniques pour une agriculture plus responsable mais c'est aujourd'hui à la mode se de poser des questions et de revoir ses procédés de fabrication.

Le choix du " surcyclage " ou " upcycling " est avant tout un mode de vie que nous essayons de pratiquer au maximum dans différents domaines de notre quotidien, mais c'est aussi s'engager pour changer, à notre échelle, les modes de consommation.

​

gg-1.jpg
bottom of page